Pour la première fois depuis son institution suite aux Assises Nationales du 25 mai dernier, le quatrième organe de la transition, le KORAG a fait une sortie bouleversante le mercredi 27 novembre au soir, à la télévision nationale RTB. A travers son porte-parole, le capitaine Azaria SORGHO, les dossiers sur lesquels travaillait discrètement cette institution ont été dévoilés au grand public.
Des dossiers en lien avec des crimes économiques commis par certaines personnes entre 2001 et 2022 avant l’arrivée du régime du capitaine Ibrahim TRAORE. Il s’agit notamment des faits graves de corruption, de détournement de fonds publics et de spoliation de l’Etat burkinabè. Dans cette affaire, les sociétés SOCOGIB et AZIMMO spécialisées dans l’immobilier ont été directement indexées.
Ces faits graves de crimes économiques se sont déroulés en complicité avec des hommes qui étaient en charge des affaires du pays à l’époque, profitant de leur position, pour s’enrichir au détriment de l’intérêt général. C’est dossiers ont été découverts et exposés au grand jour, grâce à un travail méticuleux effectué par les membres de cette institution dont la création est voulue par le chef de l’Etat, dans le but de mieux lutter contre la corruption et autres crimes économiques.
Ces révélations troublantes selon des opinions témoignent de l’efficace de cet organe défini par la Charte de la Transition modifiée, en son article 7 comme l’institution chargée de définir et de contrôler la mise en œuvre de la vision stratégique du Burkina Faso dans tous les domaines et sur toute l’étendue du territoire. Le président Ibrahim TRAORE avait déjà annoncé le 05 octobre dernier, la sortie de gros dossiers de corruption par le KORAG.
Les dossiers découverts selon le porte-parole du KORAG, sont mis à la disposition de la juste pour des actions judiciaires à l’encontre des mis en cause. Une collaboration étroite de la population avec cet organe de la transition permettra aux membres d’œuvrer efficacement pour la construction qu’un pays exempt de crimes économiques, mais nanti d’une bonne gouvernance au profit du développement et du peuple.
Abdel Oumou