par Awa TOURE L’élan de lutte dans lequel le pays s’est engagé depuis 2021, la population a un rôle crucial à jouer. Dès la deuxième année des attaques terroristes, dans la partie septentrionale du Togo, les autorités togolaises, de concert avec l’armée nationale, avaient créé un cadre de collaboration entre les citoyens et les Forces Armées Togolaises (FAT).
D’abord le renforcement en 2022 du concept de « police de proximité ». Une méthode de coopération entre la police et la population qui consiste à rapprocher les unités de police des citoyens pour une sécurité plus efficace et en retour, la population doit fournir constamment des informations aux Forces de police et de défense sur les faits et les individus suspects dans leur milieu de vie, de travail ou de résidence.
Lancée en 2017, cette méthode a été renforcée et adaptée aux situations au fil des années, afin de mieux faire face à l’insécurité marquée aussi par l’arrivée du terrorisme et de l’extrémisme violent. En 2022 également, des numéros verts ont été mis à la disposition de la population, afin de faciliter les échanges entre ces deux entités essentielles dans la lutte contre les malfaiteurs.
Après les récentes attaques terroristes perpétrées contre un poste militaire toujours dans le Nord du pays, les autorités rappellent à la population son devoir et ses responsabilités. Si les autorités et les unités combattantes mettent tout en œuvre pour assurer la sécurité, défendre le pays et protéger la population, il est juste que cette dernière mette la main à la pâte pour mieux faire face à l’ennemi, en partageants toutes les informations avec l’armée.
D’après les informations officielles, deux numéros ont été mis à la disposition de chaque région et ils sont toujours fonctionnels.
Germain Nomasa