Portée à la tête de l’institution parlementaire sous régionale le 23 Mai dernier, la députée togolaise, Honorable Mémounatou Ibrahima a officiellement lancé lundi 1er Juillet 2024 à Abuja au Nigéria, les travaux de la première session ordinaire de l’année 2024. Une session qui va durer trois (03) semaines et se planchera sur plusieurs dossiers cruciaux.
La députée togolaise a hérité d’une institution qui traverse des moments difficiles, marqués par des défis et crises qui nécessitent des solutions idoines, répondant aux aspirations du peuple de l’espace communautaire. Elle avait promis rester fidèle aux engagements de l’organisation sous régionale. Des engagements qui devraient viser le renforcement des liens entre les pays membres et l’effectivité de l’intégration des peuples de l’espace.
La première session ordinaire devra donc pouvoir trouver des réponses aux nombreux défis et crises au rang desquels, le conflit entre la République du Niger et la République sœur du Bénin, la question du retrait des trois (03) Etats de l’AES de la CEDEAO, les prochaines échéances électorales dans des pays membres.
C’est sans oublier les grands défis sécuritaires liés au terrorisme qui menace la vie des peuples dans l’espace communautaire. Il y a aussi le défi lié à l’extrémisme violent et au grand banditisme, des défis liés à l’économie et la question de la pauvreté, de l’insécurité alimentaire, d’immigration irrégulière et des effets néfastes du changement climatique.
Pour la présidente du parlement de la CEDEAO, Mémounatou Ibrahima, la recherche de la paix doit être pour les parlementaires de l’organisation, un leitmotiv et un défi en vue de la mise en œuvre d’un véritable plan de développement tant au niveau national que régional. Pour Rappel elle a été élue pour un mandat de quatre (04) ans. Elle remplace à ce poste, le Sierra léonais Sidie Mohammed Tunis.
Honoré Sambia