La réouverture des frontières qui séparent le Niger et ses pays voisins, le Bénin et le Nigéria est davantage compromise avec les récentes découvertes faites par l’armée nigérienne. Des découvertes qui révèlent bien que le plan de déstabilisation du pays du président Abdourahame TIANI est toujours d’actualités.
Pour rappel, malgré la levée des sanctions économiques et financières de la CEDEAO contre le Niger le 24 février dernier, y compris la réouverture des frontières terrestres et aériennes, le Niger a gardé les siennes fermées. Particulièrement celles d’avec le Bénin du président patrice TALON et le Nigéria du Président Bola TINUBU.
D’ailleurs, la menace de la CEDEAO d’agresser du Niger n’a pas été annulée. Donc que ce soit par précaution ou par entêtement, le Niger a gardé fermées ses frontières, les récentes découvertes et révélations donnent raison au CNSP du Niger. Pour rappel, il y a juste trois (03) semaines, qu’une cachette d’armes appartenant à la France a été découverte à Niamey.
Les enquêtes diligentées suite à cette découverte, ont permis de découvrir d’autres manœuvres de la France. Il se trouve, selon les informations que la France d’Emmanuel Macron dispose encore des soldats espions sur le territoire nigérien, chargé notamment de mener des opérations clandestines de déstabilisation du pays.
Autre chose, la France avec ou sans l’aide, a réussi à créer des bases militaires tout près du Niger, notamment au niveau des frontières qui le séparent avec le Bénin et le Nigéria. En autorisant à la France d’installer ses bases militaires à leurs frontières, les présidents Bola Tinubu et Patrice TALON sont toujours complices du plan du plan de déstabilisation contre le Niger.
Ouvrir donc les frontières entre ces pays, qu’elles soient aériennes ou terrestres, c’est laisser la voie libre aux déstabilisateurs d’entrer et de passer à l’action. Des raisons qui ont poussé probablement les autorités du Niger à garder fermées leurs frontières, malgré la levée des sanctions.
Avec cette nouvelle découverte, la réouverture des frontières ne se fera pas de sitôt si les dirigeants de Niamey ne sont pas rassurés de la sécurité de leur pays et de celui de leurs compatriotes.
Abdoul Madjid