Après l’annonce le 28 Janvier dernier de son retrait de la CEDEAO en même temps que les deux autres pays de l’AES, le Mali se prépare activement pour des éventuels impacts néfastes sur le vaincu quotidien de la population malienne ou la marche du pays vers de meilleurs horizons.
Le comité national créé pour la cause, a tenu sa première réunion de discussion et de réflexion. Il s’agit précisément d’un cadre national de réflexion sur la gestion des impacts du retrait du Mali de la CEDEAO, tout en priorisant les intérêts du pays. Concrètement, le comité a pour mission principale de déceler et de mettre en valeur les opportunités de cette décision ainsi que les atouts du pays, pour assurer le développement socioéconomique de ce pays.
Pour la première rencontre qui a vu la participation des membres du gouvernement, les échanges ont été axés sur la révision de plusieurs secteurs prioritaires de développement du Mali, l’examen des défis, enjeux et opportunités de ce retrait, tout ceci, inscrit dans le cadre d’une grille d’analyse qui met les populations au cœur de leurs préoccupations.
Selon les informations, les échanges à cette rencontre ont essentiellement porté sur le fonctionnement des mécanismes de coordination aux niveaux ministériel et technique pour assurer un retrait apaisé, la mise en œuvre d’un chronogramme de travail assorti d’activités prioritaires ainsi que la coordination des actions avec les pays membres de l’AES en vue des négociations concertées et harmonisées.
Pour les Ministres, ce retrait constitue également pour le pays une opportunité qui ouvre de nouvelles perspectives de développement, d’affirmation de leur souveraineté, de réalisation des attentes des populations et de développement des relations bilatérales et multilatérales avec les pays frères et Organisations partenaires.
Abdoul Madjid