L’Union Africaine (UA) aurait appelée tous les maliens à une union sans faille, contre le terrorisme, qu’elle serait considérée comme une organisation éprise réellement de la paix, de la stabilité et du développement de ses pays membres. Sa réaction sur la situation politique actuelle au Mali laisse à désirer.
A travers un communiqué en date du samedi 13 Avril 2024, le président de la commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat a exprimé son inquiétude suite à la décision des autorités maliennes de suspendre les activités des partis politiques ainsi que des activités des associations à caractère politique.
Selon la commission de l’UA, cette manière d’agir des autorités de la transition ne favorise pas un processus de transition inclusive dans le pays. Pourtant, il a été constaté que ce qui intéresse le plus ces acteurs politiques, reste la fin de la transition et le retour à l’ordre constitutionnel, sans se préoccuper de la situation sécuritaire dans le pays, ni reconnaitre les efforts consentis par les autorités.
L’UA est prête, comme l’a affirmé le président de la commission, à œuvrer aux côtés de tous les acteurs maliens, pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel, dans les délais prescrits, mais n’est pas disposée à contribuer pour la lutte contre le terrorisme, ni à appeler à une unité d’actions entre les maliens, pour relever les défis surtout sécuritaires.
Cette sortie laisse à penser que l’UA parle au Nom de la CEDEAO étant donné que le Mali refuse tout obéissance des directives de l’organisation sous régionale en raison de son retrait. Tout compte fait, les autorités de la transition au Mali ont clairement exprimé leurs intentions.
Une intention soutenue par la plupart des citoyens malien épris de la paix et de la souveraineté du pays. L’urgence de l’heure reste la sécurisation des intérêts du pays qui doit passer par l’éradication du terrorisme.
Nora Falboun