Le vice-président du Kenya, Rigathi Gachagua a plaidé ce mercredi 16 Octobre, non coupable de toutes les accusations qui pèsent contre lui. Il aurait qualifié ces chefs d’accusation de politiquement motivés. Mais d’après les informations, il pourrait être le premier vice-président kényan en exercice à être destitué.
L’affaire aurait mis en lumière les frictions entre lui et le président William Ruto, que ce dernier s’était juré d’éviter après les troubles qu’il a connus en tant qu’adjoint du précédent président du Kenya, Uhuru Kenyatta. M. Gachagua a déclaré qu’il pensait que le processus de destitution avait la bénédiction de M. Ruto et a demandé aux législateurs de prendre leur décision « sans intimidation ni coercition ».
Pour rappel, le vice-président est notamment accusé de corruption, d’incitation aux divisions ethniques et de soutien aux manifestations antigouvernementales qui ont vu des manifestants prendre d’assaut le parlement du pays.
La motion de destitution a été approuvée par le parlement la semaine dernière et transmise au Sénat. L’équipe juridique de M. Gachagua aura mercredi et jeudi pour contre-interroger les témoins, et le Sénat qui votera jeudi soir a besoin d’une majorité des deux tiers pour approuver la motion de destitution.
Source : fr.africanews.com
La Rédaction