Le Tchad, candidat au poste de Directeur Général de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), a entamé sa tournée dans les pays membre de l’institution (18 au total), pour la présentation de son plan d’action et la collecte des soutiens auprès des dirigeants.
Après Niamey au Niger le mardi 02 Avril, où la délégation tchadienne a rencontré et obtenu le soutien du président de la transition, le Général Abdourahamane TIANI, elle s’est envolée mercredi 03 Avril pour Ouagadougou au Burkina Faso, et a rencontré le président de la transition, le capitaine Ibrahim TRAORE, occasion également de solliciter son soutien qui a été bien évidemment accordé.
D’aucuns estiment, que les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ne devraient en aucun cas apporter leur soutien au pays voisin, frère et ami le Tchad, en raison de sa relation étroite avec l’ancienne puissance coloniale, la France traité d’impérialiste et de néocolonialiste en Afrique, donc considérée comme persona non grata (sur la base des faits concrets).
Cependant, les africains ne doivent pas perdre de vu leurs valeurs fondamentales de vie avant l’arrivée des colons, telles que, la solidarité, la fraternité, l’entraide, l’unité, l’amour gage de paix et de stabilité sous les cieux du continent africain. Ces valeurs sont en voie de disparition parce que les mêmes impérialistes ont voulu que ça soit ainsi, afin de mieux contrôler leurs proies. « Le principe de diviser pour mieux régner ».
Il est donc nécessaire et impératif qu’en voulant écarter le malheur ou l’ennemi, que les africains renouent avec leurs valeurs propres, leur culture qui constitue leur identité. Qu’ils restent soudés, et raffermir les liens d’amitié, de fraternité et de coopération, pour plus d’énergie positive.
Le ministre tchadien de l’Économie, du Plan et de la Coopération Internationale, Mahamat Assouyouti Abakar, chef de la délégation l’a affirmé, la République du Tchad a toujours soutenu et respecter le choix ainsi que les convictions de ses pays voisins. C’est l’occasion de consolider les relations bilatérales entre ces pays du Sahel, pour plus de sécurisation de leur espace aérien.
Nabime Doulkou