par Awa TOURE Dans une vidéo publiée sur la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) et sur la page Facebook de la présidence du Faso, des parents et citoyens du Burkina Faso se sont prononcés sur la décision du gouvernement burkinabè sous le leadership du président Ibrahim TRAORE en faveur des Pupilles de la Nation. En effet, l’Etat a décidé de l’adoption, de la protection et du soutien des enfants mineurs des soldats tombés sur le champ de bataille.
Précisément en juillet et septembre 2024, le Conseil des ministres, sous la direction du président du Faso, a adopté des décrets relatifs à l’adoption des pupilles de la Nation, conformément au décret du 19 septembre 2023 fixant la procédure d’adoption et les modalités de protection et de soutien aux Pupilles de la Nation. C’est dans le cadre de la loi de juin 2022 portant statut de pupille de la Nation.
A ce jour, selon le ministre burkinabè de l’économie et des finances, 299 orphelins mineurs sont reconnus et pris en charge par l’Etat. Ils bénéficient gratuitement de certains services sociaux de base tels que la scolarisation, le traitement sanitaire, le transport public, et des soutiens de l’Etat pour des formations professionnelles. Ils sont également soutenus financièrement, moralement et matériellement d’après le gouvernement.
Cent (100) millions de FCFA sont prévus comme budget pour la prise en charge des pupilles de la Nation et chaque année, l’état déloque aussi 30 millions pour assurer l’éducation de ces enfants dont les parents ont sacrifié leur vie pour la Nation. Une manière pour les autorités de manifester leur reconnaissance à ces braves soldats. Selon le gouvernement, le président du Faso a pris des mesures pour que cette loi ne souffre d’aucun obstacle dans son application.
Pour les parents vivants de ces orphelins, ceci est rendu possible grâce à la bonne foi, à l’esprit patriotique et humanitaire des autorités du pays. Ils saluent cette mesure qui permet aux orphelins des militaires tombés, de pouvoir vivre convenablement comme tout autre enfant du pays, bénéficiant du nécessaire pour leur éducation, leur santé et pour leur avenir.
Karim Oumou