Il faut souligner que le développement endogène et inclusif au Burkina Faso tient à cœur, le président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE et ses collaborateurs. A cet effet, des initiatives et projets ambitieux sont en cours de réalisation dans des secteurs économiques jugés prioritaires. L’on peut noter par exemple la promotion de l’entrepreneuriat à travers l’initiative présidentielle « l’entrepreneuriat communautaire par actionnariat populaire ».
C’est sans oublier sa politique révolutionnaire dans le secteur agricole avec un appui technique significatif de l’Etat aux acteurs, la formation adéquate des passionnés de l’agriculture, l’appel à une mobilisation massive des jeunes burkinabè dans ce secteur, considéré comme un moteur essentiel pour le développement, et aussi l’industrialisation pour la transformation locale des produits issus de ces activités.
Alors, afin de trouver des débouchés nécessaires pour les produits fabriqués ou produits au Burkina Faso, le peuple burkinabè est appelé à contribution, en privilégiant ces produits locaux. Lors de la cérémonie du lancement officiel, le jeudi 03 Octobre, du « mois du consommer local », le président a réitéré son appel. Pour lui, il est important que les burkinabè contribuent à stimuler l’industrie, à créer des emplois décents et à garantir une résilience face aux défis mondiaux.
En consommant local, selon le président du Faso, c’est une manière non seulement de booster les activités des entrepreneurs mais aussi de contribuer à l’effectivité du développement endogène, pour le bonheur de chaque citoyen burkinabè. L’ambition des dirigeants du pays est de faire de la consommation des produits locaux, le socle d’un véritable développement endogène et inclusif, à en croire les propos des autorités.
Pour rappel, le mois d’Octobre est dédié chaque année à la promotion du consommer local, dans l’espace UEMOA. Une stratégie permettant de valoriser les produits locaux et d’encourager la consommation de ces produits dans chaque pays membres. Une manière de contribuer au développement économique durable.
Norbert Dorba