Depuis quelques années déjà, le président togolais, S.E.M Faure Essozimna GNASSINGBE, appuyé par son gouvernement, s’est engagé dans une politique d’autonomisation de la femme, à travers son programme d’inclusion sociale et financière.
Plusieurs initiatives et projets ont été définis et exécutés, pour une véritable émancipation de la femme, quel que soit son rang social. C’est dans ce sens qu’un projet en faveur des femmes vulnérables du Togo a été lancé depuis 2016. Il s’agit principalement du Projet d’appui à l’inclusion financière des femmes vulnérables (PAIFFV).
Une initiative qui vise à assurer l’autonomie financière des femmes en difficulté et de ce fait, leur permettre de contribuer elles aussi, au développement socioéconomique du pays. Sous l’impulsion du président Faure GNASSINGBE, avec la détermination du gouvernement, les conditions de ces femmes vulnérables s’améliorent progressivement au sein de la société.
A ce jour, le gouvernement fait état de plus de 13.500 femmes, réparties dans les régions Maritime, Kara et Savanes, qui ont bénéficié de plus de 15.000 crédits, sur un objectif initial de 10.000 femmes bénéficiaires.
Ce projet gouvernemental appuyé par la Banque Africaine de Développement (BAD) a pour cible, les femmes handicapées, celles souffrant de fistule obstétricale, victimes de traite et d’exploitation sexuelle, les filles-mères disposant de faibles revenus, ou encore les femmes portefaix.
Environ 600 millions FCFA ont été distribués sous forme de crédit, favorisant la création de plus de 8.000 micro et très petites entreprises dont les taux de rentabilité moyens se sont établis à 26,5 % selon les informations. Des performances enregistrées en fin 2022, et qui sont au-delà des attentes.
Au Togo où les femmes représentent 51,3% de la population, selon les résultats du dernier recensement, il importe de rendre fructueuses, les initiatives prévues pour l’autonomisation et la réinsertion socio-économique des femmes. Ceci permettra de réduire considérablement la pauvreté dans le Pays, et d’assurer son développement effectif.
Amévi Folly