par Awa TOURE 
Dans un communiqué en date du lundi 08 Janvier, le ministère togolais en charge des affaires étrangères a annoncé la libération provisoire du fils de l’ancien président nigérien, Mohamed Bazoum déchu lors des évènements du 26 Juillet 2023. Il qualifie cette libération d’acte humanitaire, de la part des autorités de la transition.
Après plus de cinq (05) mois de détention à la résidence présidentielle de Niamey, accompagné de ses parents, Salem Bazoum accusé de complot ayant pour but de porter atteinte à l’autorité ou à la sûreté de l’État, recouvre sa liberté de façon provisoire. Les négociations entre les autorités de la transition et les médiateurs désignés auraient donné en partie leurs fruits.
La présidence du Togo à travers son ministère en charge de la diplomatie, a salué la volonté et l’engagement du président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le général Abdourahamane TIANI et les membres du gouvernement de la transition, à œuvrer pour l’apaisement qui est le socle d’une paix durable et d’une reprise effective du développement au Niger.
Un pas est franchi en matière de règlement de conflit né entre la CEDEAO et le Niger. Les négociations se poursuivent pour une sortie diplomatique de la crise nigérienne. La CEDEAO avait le 10 décembre dernier posé comme condition pour l’allégement des sanctions infligées au Niger, la libération du président déchu, Mohamed Bazoum.
Selon les informations, cette libération du fils de l’ancien président intervient en pleins préparatifs des rounds de négociations proprement dits entre les autorités de Transition et les médiateurs de la CEDEAO. Une mission des chefs de la diplomatie togolaise et sierra-léonaise serait attendue d’ici la fin de ce mois de janvier à Niamey.
Christian Gobi