Dans sa stratégie de lutte contre le terrorisme, le banditisme et toute forme criminalité, le président Ibrahim TRAORE a prévu la création de sept (07) nouveaux Bataillons d’Intervention Rapide (BIR), au profit de sept (07) différentes localités.
Ceci, afin de renforcer l’effectif des forces armées burkinabè pour une lutte plus efficace contre toute menace. Dans la région de l’Est du Burkina Faso, deux localités font parties des bénéficiaires de ces BIR.
Après le déploiement du premier bataillon de la région le samedi 17 février dernier, un second a été installé vendredi 23 février, pour renforcer le maillage et la puissance de feu dans la zone frontalière avec le Niger, le Togo et le Bénin.
Dirigé par un capitaine surnommé « Tonnerre », selon les informations de sources sécuritaires, ce bataillon va intervenir dans l’un des quatre provinces de la région de l’Est pour davantage d’efficacité contre les menaces terroristes récurrentes dans la région.
Elle aura principalement pour mission d’assurer les escortes de grands convois logistiques au profit des Forces Armées Nationales ou de tout autre organisme, de participer à la lutte contre le grand banditisme aux côtés des Forces de sécurité intérieure, de préserver et de perpétuer les traditions militaires.
Il faut noter que c’est dans cette même région que la police nationale a mis fin jeudi 22 février, à la mission et aux activités de sécurisation des éléments du gente Groupement des Unités Mobiles d’Intervention (GUMI 9) qui était basé à Yamba dans la province du Gourma.
Une décision qui permet au commandement de réorganiser et de traiter dans le fond, tous les problèmes de ce GUMI, selon le communiqué de la police, contrairement aux rumeurs et aux fausses informations qui font état de mouvements d’humeur et de tirs au sein de cette unité militaire.
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Fatou Diallo