Le Burkina Faso sous la direction du président Ibrahim TRAORE et de ses collaborateurs, se libère progressivement des importations ainsi que des contrats extérieurs pour la gestion ou le traitement minier. Comme dans d’autres secteurs, le souhait des autorités du pays est de s’appuyer sur la potentiel locale pour mieux gérer le secteur des mines.

Après avoir confié l’exploitation des mines aux partenaires sûrs et fiables dès son arrivée au pouvoir, le président Ibrahim TRAORE a décidé de la transformation ou du traitement au plan national de l’or, le principal produit minier exploité au Burkina Faso . Ce qui a conduit au lancement des travaux de construction le 23 novembre dernier, de la 1 ère raffinerie d’or au Faso.

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Aujourd’hui, ce sont les activités de traitement des résidus miniers de l’entreprise Golden Hand SA, qui sont lancées par le chef de l’Etat. Une usine qui va permettre selon les spécialistes, d’extraire d’importantes quantités de métaux précieux résiduels qui demeurent dans les charbons fins, les scories, les cendres et les concentrés actiniques.

Désormais plus question d’exportateur de l’or brut pour raffiner, ni des résidus miniers pour le traitement. Tout se fera sur le territoire burkinabè, permettant ainsi aux autorités d’avoir un contrôle strict sur les activités du secteur minier et de renforcer la plus-value de l’exploitation minière au service de la souveraineté économique du Burkina Faso.

Désirant ardemment se passer des importations, les machines utilisées dans cette usine de traitement des résidus miniers sont des enjeux de l’ingéniosité des artisans burkinabè. Une révolution technologique au Burkina selon le chef de l’Etat Ibrahim TRAORE. Cette usine située dans la zone industrielle de Kossodo à Ouagadougou, emploie actuellement 70 femmes et 54 jeunes hommes selon le promoteur de l’entreprise.

Akossa Gboubi

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