La France n’a pas voulu leur donner la liberté et s’est finalement tiré une balle dans le pied. Parmi les puissances coloniales de l’Afrique, la France est celle qui a le plus donné une indépendance déguisée à ses colonies. Au nom d’une lutte imaginaire contre le terrorisme qu’elle a créé, la France est restée accrochée à l’Afrique pendant des décennies.
Tout ceci pour profiter allègrement des richesses africaines, et comme ça ne suffisait pas, il a fallu transformer ces pays africains en régions ou provinces françaises, en décidant de qui allait être à la tête de telle ou telle région. Mais heureusement rien ne reste éternellement sur la terre des vivants.
La fin de la Françafrique a tardé mais est arrivé finalement. Les révolutionnaires et panafricanistes des siècles précédents ne sont pas ceux du 21ème siècle. L’Alliance des Etats du Sahel (AES) est en train de montrer le chemin à suivre, pour sortir les anciennes colonies françaises du gouffre dans lequel ils se trouvent.
L’unité, la solidarité, la détermination et le dévouement dont font preuve les peuples de ces pays et leurs amis panafricanistes, démontrent à suffisance que le temps de la rupture totale avec l’impérialisme et le néocolonialisme est arrivé. Aujourd’hui, les dirigeants des pays de l’AES bénéficient d’un soutien indéfectible des panafricanistes de renom.
Le panafricaniste franco-béninois Kemi Seba au Burkina Faso, pour réitérer son soutien au président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE, a été accueilli mercredi 12 Juin 2024 en héros par les burkinabè. Ceci démontre à quel point ce peuple a soif de la liberté et est prêt à tout pour l’obtenir. En tout cas, la lutte n’a fait commencer et se poursuivra même si l’ennemi tente à la vie de ces dignes fils d’Afrique.
Yves Nougba