Suspendu pendant un bon moment pour cause d’insécurité, les écolés des villages de Kalabo, Zelassé et Tandou situés dans la province du Nayala, région de la Boucle du Mouhoun, ont rouvert leurs portes en début de cette semaine. Trois (03) établissement scolaires de plus ont ainsi repris leurs activités, permettant aux enfants, relève de demain de jouirent pleinement de leur droit à l’éducation.
Ceci a été possible selon les informations, grâce à la détermination des éléments de la dixième Groupement d’Unités Mobiles d’Intervention (GUMI-10), une unité déployée dans cette zone pour la lutte contre les criminels qui menacent la tranquillité des citoyens. Ces combattants, après avoir débarrassé les localités des malfaiteurs, assurent désormais la sécurité des personnes et de leurs biens, permettant à leurs concitoyens de vivre dans la quiétude.
Il faut noter que les autorités du Burkina Faso et les combattantes sont plus que jamais déterminés à libérer tout le pays des groupes armés terroristes afin d’offrir à leurs compatriotes une vie paisible et harmonieuse. D’où l’intensification des opérations militaires à travers tout le pays favorisant ainsi un retour progressif de la sécurité. Pour rappel, plusieurs localités ont été déjà reconquises occasionnant le retour des populations déplacées.
Outre la sécurisation de ces localités reconquises, les autorités mettent tout en œuvre pour assurer leur développement et l’épanouissement des populations qui y habitent. Une manière aussi de mettre hors d’état de nuire les criminels qui profitent de la situation précaire des citoyens pour les monter contre leur propre pays ou recrutent des jeunes gens dans leurs rangs.
Pour le président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE, la lutte contre le terrorisme va de pair avec le développement qui constitue pour lui une autre forme de lutte contre les ennemis de la paix et de la sécurité.
Nadia Zerbo