Les burkinabè ont protesté ce vendredi 07 Juin contre un rapport de l’ONU qui incrimine les forces combattantes du Burkina Faso. Occasion pour la population du Faso d’exprimer son désir de voir son pays sortir de la Cour Pénale Internationale (CPI), jugée impartiale dans l’exercice de sa mission.
Pour ce qui concerne le dernier rapport de l’ONU rendu publique le vendredi 31 Mai dernier, l’organisation internationale s’est basée encore une fois sur le faux rapport de l’ONG Human Rights Watch (HRW) et sur les allégations des médias français, pour accuser les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) d’exactions graves sur des civils.
Devant les locaux de la représentation du système des nations-unies à Ouagadougou, des milliers de burkinabè, répondant à l’appel des associations de veille citoyenne, ont manifesté leur mécontentement vis-à-vis de l’ONU qui, comme tous les autres organisations internationales, tentent de discréditer les vaillants et braves combattants qui se sacrifient jour et nuit pour protéger leurs compatriotes et libérer le pays du joug du terrorisme et de l’impérialisme.
A l’instar de ces organisation internationale, la CPI qui sert d’instrument déstabilisateurs de régimes africains, pour des intérêts des acteurs internationaux. La crédibilité de cette organisation de justice a été mise en cause, par ses propres agissements à l’égard de certains dirigeants en Afrique, surtout ceux qui essayent de tenir tête aux néocolonialistes et impérialistes.
Tout semble indiquer que cette organisation n’existe que contre les Etats faibles, la plupart africains. C’est au vue de toutes ces raisons, que le peuple burkinabè désirerait se défaire de tout ce qui a trait à l’impérialisme et au néocolonialisme.
Hélène Foumk