S’ingérer dans les affaires internes des autres Etats surtout en Afrique, des occidentaux en ont pris l’habitude au point d’oublier qu’ils ne sont plus au temps colonial ni même que le système néocolonial est en train de leur échapper. Le cas du Burkina Faso laisse à penser que cette habitude d’ingérence est devenue une seconde nature chez certains dirigeants occidentaux.
Après les gouvernements des Etats-Unis d’Amérique et du Royaume-Uni, c’est au tour des dirigeants de l’Union Européenne (UE) de se prendre pour des saints et de pointer un doigt accusateur sur le Burkina Faso et ses braves combattants qui se dévouent corps et âme pour libérer le pays de ses ennemis afin que la paix et la stabilité reviennent.
L’UE n’apporte aucun soutien matériel ni même moral afin d’accélérer la lutte contre le terroriste et protéger des vies au Burkina Faso, mais est prête à donner des leçons de droits humains aux autres. Les autorités du Burkina Faso sont-ils ignorants au point d’espérer des instructions de l’extérieur avant de diligenter une enquête sur les allégations de Human Rights Watch ?
En se basant toujours sur le faux rapport de l’ONG HRW lié à un présumé massacre des civils qui aurait été commis par les forces combattantes burkinabè, l’UE pense pouvoir interférer et donner des ordres à un pays souverain.
Ce comportement de certains acteurs internationaux tendant à minimiser les efforts des autres ne visent qu’un seul et unique objectif, porter de fausses accusations sur des leaders et révolutionnaires africains, afin de pouvoir exécuter leurs plans machiavéliques de déstabilisation. Le gouvernement burkinabè ayant compris la stratégie de ces acteurs, dénonce avec la dernière rigueur, cette manœuvre d’ingérence dans les affaires internes du pays.
Georges Poulma