La culture africaine se présente de nos jours, comme un moyen incontournable dans la lutte pour la souveraineté, l’émancipation du continent africain et contre la domination extérieure. Seule la culture rappel aux africains leur identité, leur appartenance à une Nation ou à une catégorie de personnes. Une identité qui inciter à défendre et à protéger les intérêts de chaque Nation ou de l’Afrique.
Les leaders révolutionnaires du 21ème siècle quant à eux, en ont fait leur cheval de bataille. Une manière pour eux de pouvoir véhiculer leur idéologie, leur vision pour des Etats et pour l’Afrique en général. La 29ème édition du FESPACO qui valorise la culture africaine à travers le cinéma, est une belle occasion de rappeler l’importance de la culture africaine dans cette nouvelle ère où des africains pensent désormais à prendre leur destin en main, se libérant des filets des puissances extérieures.
Le président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE engagé avec ses pairs de la Confédération AES dans une dynamique de lutte acharnée pour la souveraineté et la liberté de leurs Etats et d’Afrique, a exprimé jeudi 27 Février, son attachement à la culture et à l’image pour la construction d’un monde meilleur. Il s’exprimait lors de sa rencontre avec une délégation des cinéastes présents à Ouagadougou pour la 29ème édition du FESPACO.
L’occasion lui a été donné aussi d’inviter les acteurs du cinéma à la création des contenus permettant d’éduquer les jeunes générations sur les valeurs intrinsèques de paix, de cohésion sociale et d’harmonie. « Nous ne pouvons pas continuer à consommer ce qu’on veut nous imposer », a-t-il affirmé. Les acteurs à leur tour, ont affirmé vouloir contribuer à la lutte révolutionnaire à travers la culture, le cinéma.
Ceci témoigne d’une prise de conscience désormais solide des africains sur l’importance de la lutte pour la liberté et contre l’impérialisme qui a pendant des siècle, maintenue des pays voire le continent entier dans la servitude.
Jude Makouba